(Frédéric DIALLO):THIES-FURIE POLICIÈRE CONTRE LES JOURNALISTES et CAMERAMEN.« Une plainte contre le policier dés demain matin In cha allah »

« Le journalisme est le moyen par lequel, deux des plus importants droits constitutionnels  du citoyen sont respectés.Le droit à l’information et à la liberté d’expression ».

« Conscient de sa responsabilité, le journaliste recueille, analyse et le cas échéant commente dans le stricte respect  de la vérité avec un grand souci d’exactitude toute information susceptible  de permettre au citoyen  de mieux comprendre la société dans laquelle, il vit ». 

Le journaliste n’est pas un bandit, un calomniateur; loin d’un imposteur. Mais à chaque fois, ils sont provoqués par ces hommes en  tenue, particulièrement les policiers, qui, comme des fauves affamés leurs tombent dessus; arrachant et endommageant leurs matériels de travail (dictaphones, caméras, blocs notes , écritoires entre autres…); comme si; ce sont les journalistes avec qui ils ont affaire. C’est trop. Le journalisme, est une corporation déjà structurée, que nul ne peut modifier, elle n’est pas comme la constitution sénégalaise qu’on peut toucher  à n’importe quel moment.Elle a été stabilisée lors de sa confection.

Vu ce qui s’est passé aujourd’hui au lycée Malick SY de Thiès, où des journalistes ont été réprimés (Cheikh Anta DIOP de la TFM et son cameraman Samba FALL) et une caméra endommagée par un policier, qu’on peut identifier dans la vidéo. L’association de la presse locale après avoir rencontré le premier substitut du procureur compte déposer une plainte demain matin contre ce policier et ensuite saisir le ministre de la COMMUNICATION, de la JUSTICE; le SYNPICS , le CORED et aux organes de presse du pays pour que ces provocations prennent fin, pour éviter le pire.

Nous rappelons au commandant et à ces hommes, qu’aucune loi n’est au-dessus de l’autre, qu’aucune personne ne l’est, nous sommes tous justiciables. Bien que nous sommes des journalistes; mais n’ignorons point nos droits et le moment venu, nous serons obligés de rendre coup pour coup.

 

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