En prison depuis près d’un mois pour pédophilie, corruption et détournement de mineure, le Pdg du Groupe Iseg, Mamadou Diop, mène une contre-offensive pour recouvrer la liberté. Un combat de survie engagé sur deux fronts pour tirer la couverture de son côté. Notamment devant la chambre d’accusation et devant le juge du 8ème cabinet.

Par l’intermédiaire de son avocat-conseil, Me Alassane Cissé, le père de Abiba vise l’annulation du procès-verbal de sa première comparution et la main levée du mandat de dépôt décerné contre lui.
Son argument devant la chambre d’accusation pour obtenir l’annulation du procès-verbal le mettant en cause : son accusatrice, Dieynaba Baldé, ne serait pas protégée par l’article 320 du Code pénal, qui fixe l’âge de « la minorité sexuelle au-dessous de 13 ans ».
Son avocat, repris par le quotidien Les Échos, a rappelé que l’extrait de naissance de la jeune chanteuse versé dans le dossier atteste que cette dernière est bien née le 20 février 2003. « En d’autres termes, la victime présumée, a établi un état-civil qui la soustrait de l’âge de la minorité sexuelle protégée par la loi ».
Second front ouvert par le mis en cause : Le journal informe que son avocat a déposé une demande de liberté provisoire au niveau du 8ème cabinet pour obtenir la main levée du mandat de dépôt décerné contre son client, invoquant le prétexte du Covid-19.
Me Cissé relève que la pandémie du Coronavirus a quasiment bloqué le fonctionnement de tout le pays, et c’est pourquoi  l’instruction tarde à se poursuivre, selon lui.

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