L’Abbé Gérard Marie Diène, vicaire général de l’archidiocèse de Dakar, a rappelé, dimanche, l’importance pour les fidèles d’implorer l’esprit de Pentecôte sur les familles ‘’qui souffrent, qui pleurent et qui se déchirent’’.

‘’Nous devons implorer l’esprit de Pentecôte sur toutes nos familles. Celles qui souffrent, qui pleurent et qui se déchirent, car nous le savons tous, la famille est le socle de toute société. Prenons soin de nos familles’’, a-t-il exhorté.

Il s’exprimait lors de la célébration de la messe de Pentecôte, dans le sanctuaire marial de Popenguine, à l’occasion de la 134ème édition du Pèlerinage Marial de Popenguine.

Abordant le thème de la présente édition, ‘’l’Amour familiale, vocation et chemin de sainteté’’, il a déclaré que c’est dans l’expérience familiale que l’homme est appelé à vivre et à réaliser de façon privilégiée la vocation fondamentale à l’amour qui est la sienne.

Il estime que c’est dans la famille que l’on fait l’expérience d’être aimé par soi-même, quels que soient par ailleurs ses talents, ses qualités, ses lacunes ou ses crimes.

‘’La famille chrétienne est aussi appelée petite Eglise, Eglise domestique ou communauté de personnes. Elle constitue la première expérience de l’Eglise. C’est aussi le premier lieu où est accueillie, reconnue et partagée l’expérience de l’amour de Dieu pour les hommes’’, a soutenu le Vicaire général.

Il précise qu’elle a pour vocation d’être une profonde et solide communauté de vie d’amour, ‘’qui permet à chacun de ses membres de s’épanouir et de réaliser sa vocation propre (…)’’.

Il a rappelé aux fidèles présents à cette messe de Pentecôte qu’il ne fallait pas idéaliser la famille, laquelle, dit-il, ‘’peut être source de conflit, de blessures et d’échecs, d’autant plus douloureux qu’elle aspire à être une communauté d’amour’’.

L’Eglise accueille avec confiance cette réalité humaine originale qu’est la famille, poursuit-il.

‘’Elle nous indique le long chemin à parcourir afin qu’advienne une famille, non pas close sur elle-même, mais ouverte aux autres. Elle affirme que rien ne peut être plus bénéfique pour nos sociétés que la famille à condition qu’elle devienne de plus en plus cette communauté fondée sur l’amour et le respect de personnes’’, a-t-il conclu.

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