(Fatima NDONGO & Frédéric DIALLO)-Le procès du maire de Dakar; Khalifa Ababacar SALL accusé d’avoir détourné plus de 300 millions de francs Cfa:

Un procès a double visages.1-les partisans du député et maire de Dakar parlent de mafia tendant à éliminer tous les adversaires de Macky SALL pour la présidentielle de 2019. Il faut tout d’abord commencer par le plus coriace, qui est Khalifa Ababacar SALL sur qui, la baguette est tombée.Toujours selon ses partisans, c’est après un  racolage de fausses indices qu’il est accusé d’avoir détourné des deniers publics.Acte sévèrement réprimé par la loi sénégalaise, qui le considère comme un crime économique, qui peut aller d’une condamnation de plus de 10 à 20 ans fermes. D’après Maître El hadji DIOUF de la défense; les fonds municipaux n’ont aucun rapport avec les fonds de l’état considérés comme deniers publics qui sont les revenus de l’état, donc condamner quelqu’un pour ce fait, c’est uniquement un abus de pouvoir, demain fera jour et la suite sera connue.

Pour le président du conseil départemental de Thiès, Idrissa  SECK: »Personne ne peut dire ou comprendre ce genre de système. On met les gens en prison comme on veut ,quand on le veut. Dans quel pays sommes-nous? Parce qu’on est un  adversaire politique (réke), on n’est menacé. Ha vraiment! En tout cas les magistrats sénégalais ne sont  pas dupes pour accepter d’être téléguidés, ils feront leur travail comme le stipule la loi ».

Pour l’autre partie qui est la mouvance présidentielle. Le député et maire de Dakar  a été pris la main dans le sac.Il a volé, donc , il doit être jugé comme tout sénégalais qui commet un délit pareil. Il n’est pas un  adversaire politique, car il ne fait pas de poids, car il a été battu dans son fief. La loi est là pou tout le monde.Point barre!

Autorités administratives, politiques, magistrats et autres; tôt ou tard, ce pouvoir va changer de mains et les nouveaux arrivants peuvent aussi, aller dans le même sens. Se venger et le Sénégal finira par des règlements de compte à chaque fois qu’un autre régime prend place.Des choses à éviter pour ne pas embraser un jour ce Sénégal de téranga.

Que nos magistrats soient plus prompts au moment de trancher, car quand un pays est stable, c’est parce qu’il a des magistrats à la hauteur et une armée nationale réfléchie.

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