Selon l’ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal, « la violence faite aux femmes est une violation des droits humains la plus fréquente au monde. Cette violence est la plus fréquemment commise et ça ne régresse pas, ça progresse », constate Irene Mingasson qui déplore le fait qu’elle soit la moins punie au monde.
« C’est comme un autre virus dont on parle ces jours-ci. C’est un virus silencieux. C’est un mal dont on ne parle pas qui est souvent caché. Il faut dire non parce que la violence est un frein à l’émancipation et au développement d’une société. La violence ‘daffa doy’, on dit non. Ca suffit ! », a lancé I’ambassadeur Irène Mingasson, qui a profité de son séjour dans le département de Mbour pour lancer 16 jours d’activisme contre la violence faites aux femmes et aux filles.
D’ailleurs, les femmes de l’Entente intercommunale de la Petite-Côte qui regroupe Mbour, Saly, Ngaparou, Somone, Malicounda comptent rythmer les 16 jours d’activisme par des activités environnementales, écologiques, économiques, culturelles avec l’appui de l’Union Européenne et de Enda-Energie.
Irène Mingasson invite les femmes à prendre en main leur destin car pour elle, « la première étape vers la confiance en soi c’est l’autonomisation et la création d’activités pour les femmes ». C’est dans ce sens qu’elle a procédé à la remise de la zone Écologique Communautaire (Zec), aux femmes de la commune de Ngaparou. La Zec gérée par le Gie « And Suxali Sunu Gokh », qui regroupe environ 700 femmes, est une unité de valorisation de déchets (plastique, fer, verre) et d’initiation de compostage.
Lors de cette journée, une compilation de 10 titres « Na Set » produits par 13 artistes de la Petite-Côte qui promeuvent la salubrité et la protection de l’environnement, sous la houlette de Enda-Energie, a été présentée à l’ambassadeur.