Au sein d’un groupe H très ouvert, le Japon a pris l’avantage ce mardi après-midi, en venant à bout de la Colombie (2-1) pour le compte de la 1ère journée du Mondial. Les Cafeteros ont disputé presque l’intégralité de la rencontre en infériorité numérique et n’ont pas pu tenir la distance.
Mais ça n’a pas suffi pour les Cafeteros, finalement battus (2-1). Peut-être pourront-ils se cacher derrière l’absence de James Rodriguez au coup d’envoi, remplacé par l’ancien Rennais Juan Quintero pour éviter de trop solliciter un mollet douloureux ces derniers jours. Le sélectionneur avait aussi choisi de se passer du défenseur central du FC Barcelone, Yerry Mina, remplacé par Oscar Murillo au côté de Davinson Sanchez. Solide et impressionnant tout au long de la saison avec Tottenham pour ses débuts en Angleterre, ce dernier a été particulièrement décevant ce mardi, coupable sur l’ouverture du score adverse. Il laisse échapper Yuya Osako en tout début de partie, et est donc indirectement responsable de l’expulsion précoce de Carlos Sanchez (3e), auteur d’une main dans sa surface de réparation pour empêcher Shinji Kagawa de marquer. Le penalty est indiscutable, et le milieu de terrain offensif du Borussia Dortmund transforme (1-0, 6e).
Falcao, triste première
Dans cette configuration, avec presque un match entier à disputer en infériorité numérique, difficile d’espérer. Mais la vista technique des Sud-Américains leur permet de rester dans le match, profitant parfaitement aussi de vraies maladresses des Japonais, trop peu efficaces et sérieux sur certaines transmissions. Et Juan Quintero parvient à égaliser sur coup franc (1-1, 39e), en parvenant à glisser le ballon sous le mur pour tromper le Messin Eiji Kawashima. Les Colombiens peuvent reprendre espoir, mais s’épuisent à mesure que les minutes passent après la reprise.
Radamel Falcao, pour son premier match en Coupe du monde après avoir raté l’épopée de 2014 sur blessure, s’était offert deux belles opportunités durant le premier acte. Il aura été contraint de courir désespérément vers de longs ballons en deuxième période… Et à force de pousser, le Japon parvient à exploiter la fatigue adverse sur coup de pied arrêté, grâce à une tête victorieuse de Yuya Osako (2-1, 73e). Malgré leur supériorité, les Samouraïs Bleus feront preuve d’une vraie fébrilité durant le dernier quart d’heure, laissant leurs adversaires reprendre espoir. Mais rien ne changera jusqu’au coup de sifflet final, et c’est bien le Japon qui réussit la belle opération, abandonnant déjà la Colombie au pied du mur