(Frédéric DIALLO)-TIVAOUANE: Journée mondiale de l’environnement:
le ministre Mame Thierno DIENG a présidé le CRD en présence d’autorités administratives , municipales et coutumières…
Pour éviter certains commentaires, il est joint à l’article ; le discours écrit du ministre.
République du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Direction de l’Environnement et des Etablissements classés
DISCOURS DE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
A l’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT
Monsieur le Gouverneur, Monsieur le Khalife général,
Monsieur le Préfet, les Sous- Préfets,
Madame la Présidente du Conseil départemental
Monsieur le Maire de Tivaouane,
Messieurs les autres Maires des localités du Département
Madame la Haute Conseillère,
Monsieur l’Ambassadeur du Rwanda,
Monsieur l’Ambassadeur de l’Union Européenne,
Monsieur le Secrétaire général du Ministère ;
Monsieur le Conseiller en environnement représentant l’Ambassadeur de France,
Madame la représentante de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Mesdames, Messieurs les Conseillers techniques et Directeurs,
Mesdames, Messieurs les partenaires,
Une telle journée revêt un intérêt particulier puisqu’ayant trait à la réitération d’une prise de conscience universelle dans la lutte commune contre les facteurs de dégradation de l’environnement, avec une attention portée cette année à la pollution engendrée par l’utilisation des déchets plastiques.
En adoptant ce thème, la communauté internationale met en exergue le fléau que représente la prolifération des déchets plastiques sous toutes ses formes et dans tous les milieux et rappelle l’exigence de réduire cette pollution à grande échelle. Une estimation indique qu’à l’heure actuelle 1800 milliards de déchets plastiques polluent les océans, et ce nombre ne cesse d’augmenter.
Mesdames, Messieurs, Chers invités,
Cette journée mondiale de l’environnement doit être une bonne opportunité pour chacune et chacun d’entre nous de nous rappeler notre devoir éco-citoyen.
représentent 78%. On note également une augmentation relative de près de 15% de déchets plastiques en 15 ans, due à notre nouveau mode de consommation.
Que devons-nous faire face à ce fléau ?
Je dirai que nous devons d’abord compter sur nous même en tant que citoyen. A ce titre, j’estime que la culture est un élément important à prendre en considération dans ce processus. En effet, la dimension culturelle est au cœur de nos habitudes de vie y compris face à notre gestion des déchets.
Nous pourrions commencer par modifier notre comportement en réduisant, par exemple, notre utilisation des plastiques non recyclables en refusant les sachets ou gobelets en plastique dit « jetables », source de pollution extrême.
Il existe des alternatives : nos mères et nos grand-mères n’utilisaient- elles pas des matières naturelles biodégradables comme les feuilles de rônier ou les calebasses pour collaboration avec ses partenaires au développement tel que l’ONUDI, un projet de gestion des déchets municipaux et déchets dangereux pour réduire les émissions de polluants organiques persistants dans les villes de Tivaouane et Ziguinchor.
Ce projet de démonstration doit permettre d’améliorer le système de traitement des déchets municipaux et des déchets dangereux par le renforcement des capacités des acteurs concernés, mais également par la promotion des meilleures techniques disponibles et meilleures pratiques environnementales.
Afin de lutter contre la prolifération des déchets plastiques, l’Etat du Sénégal, a adopté la loi relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation des sachets plastiques de faible micronage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques. Entrée en vigueur depuis le 4 janvier 2016, la loi propose la normalisation et la standardisation de la production et de l’importation des sachets plastiques, pour ne permettre la mise sur le marché que des sachets de qualité supérieure, résistants et réutilisables. La loi interdit également l’usage à titre gratuit des sachets dont l’épaisseur est supérieure à 30µm.
Mesdames, Messieurs,
Il y a donc la pollution plastique visible avec les déchets plastiques tels que les sachets, les gobelets, divers objets non recyclables mais également la pollution plastique invisible avec les micromolécules ingérées par les animaux marins.
Quelles solutions sont proposées à travers le monde ?
Madame la Représentante de l’Ambassade des Pays-Bas, chers invités, il semble que le Royaume des Pays-Bas ait trouver une solution en recyclant en masse le plastique pour construire des routes ce qui impactera positivement sur la dépollution des Océans ! Plus
Monsieur Bertrand, Conseiller environnement à l’Ambassade de France, l’expérience de collecte et gestion de votre pays en la matière nous servira également de modèle d’inspiration, sans oublier la gestion communautaire insufflée par l’Union européenne, dont je magnifie encore une fois la présence de Monsieur l’Ambassadeur.
Avant de finir, je voudrais remercier ceux qui ont choisi de nous accompagner pour cette journée de lutte contre la pollution plastique, je veux parler des sociétés Grande Côte, SOCOCIM, RANGOLD, SSPT, EIFFAGE, la CNCA, TITANOIL, PROPLAST, RUFSAC, TRANSTECH, MAKO, BP, des groupements de Femmes de Popenguine, de Thiès et de Lam Lam, de l’Institut de recherche IRD, de l’Organisation internationale GGGI.
Enfin, je voudrais féliciter et encourager l’administration territoriale et l’ensemble des services centraux et déconcentrés de mon Département, pour l’engagement permanant en faveur de la préservation de notre environnement
Je souhaite très sincèrement que cette édition 2018 de la journée mondiale de l’environnement dédiée au combat contre la pollution plastique éveille la conscience de tous les citoyens pour une éradication définitive de ce fléau.
Je vous remercie de votre attention