Le secteur de l’artisanat constitue une « école de la seconde chance » en se présentant par moments comme alternative à la déscolarisation, au désœuvrement et à la précarité des jeunes, a soutenu, lundi, le ministre de l’Artisanat, et de la Transformation du Secteur informel, Birame Faye.
S’exprimant à l’occasion du vote du budget alloué à son département pour l’exercice 2024, Birame Faye a notamment rappelé aux députés que l’artisanat contribue « à la création d’emplois et au renforcement (…) du tissu économique ».
Outre le développement de l’artisanat, le ministère s’est fixé comme programme la transformation et l’encadrement de l’économie in formelle, indique le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
L’emploi informel, excepté l’agriculture polarise quelque 56% de la population active, selon Birame Faye, ajoutant que sa contribution à l’économie est estimée à environ 42% du PIB.
Evoquant les perspectives de son département, il a annoncé « l’accélération de la formalisation des entreprises informelles, le renforcement des mécanismes de financement dans les secteurs de l’artisanat et de l’économie informelle ».
« Le renforcement du dispositif de formation et de perfectionnement des acteurs de l’artisanat et du secteur informel » figure également parmi les projets en cours.
Le budget 2024 du ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel est arrêté à 8 milliards 947 millions 071 mille 500 FCFA en autorisation d’engagement.