La femme casamançaise est au cœur de l’économie agricole. Elle cultive le riz, aliment de base dans la région, souvent dans des rizières difficiles d’accès. Ces rizières, héritées de mères en filles, sont bien plus que des terres agricoles : elles incarnent la survie et la transmission d’un héritage.
En Casamance, région située au sud du Sénégal, les rizières ne sont pas seulement des terres agricoles : elles incarnent un héritage, un mode de vie et une source de résilience. Au cœur de cette dynamique se trouve la femme casamançaise, véritable pilier de l’économie agricole locale.
Un rôle central dans la culture du riz
Le riz, aliment de base en Casamance, est bien plus qu’une simple denrée alimentaire : il symbolise la survie et l’identité culturelle de cette région. Depuis des générations, les femmes casamançaises se transmettent l’art de cultiver le riz dans des conditions souvent difficiles. Elles travaillent des rizières parfois enclavées, accessibles uniquement à pied ou à travers des sentiers marécageux.
Ce savoir-faire agricole, hérité de mère en fille, va bien au-delà de la simple maîtrise technique. Il représente une tradition de subsistance et un acte de résistance face aux défis climatiques et économiques.
Des rizières au-delà de l’agriculture
Pour ces femmes, les rizières ne sont pas de simples champs de culture. Elles sont des lieux de transmission d’histoires et de savoirs. Elles incarnent la continuité d’un patrimoine immatériel qui lie les générations, dans un environnement où les ressources naturelles sont souvent menacées.
Ces terres agricoles, qui exigent un travail physique intense, sont également au cœur des solidarités familiales et communautaires. Chaque saison de récolte est un moment de mobilisation collective, où l’entraide entre femmes garantit le succès des cultures.
Un moteur pour l’économie locale
Au-delà des foyers, les femmes casamançaises contribuent activement à l’économie de leur région. La culture du riz est essentielle pour assurer la sécurité alimentaire locale, mais elle constitue également une source de revenus. Les surplus de production sont vendus sur les marchés locaux, renforçant ainsi l’autonomie économique des familles.
Les femmes jouent aussi un rôle clé dans la diversification des activités agricoles. Elles cultivent des légumes, collectent des produits forestiers, et participent à des initiatives de transformation des produits agricoles. Ces efforts soutiennent l’économie locale tout en répondant aux défis liés à l’autosuffisance alimentaire.