(Frédéric DIALLO);JUSTICE-Procés placé sous haute sécurité, après deux reports; Imame Ndaw présumé apologue du djiadisme avec une trentaine d’accusés devant le tribunal à la salle numéro 4.
Placé sous haute sécurité, après deux reports, c’est un procés hors norme, qui va connaître son troisème report. L’audience a débuté dans un climat tendu avant d’être renvoyée au 09 avril pour une erreur de procédure. C’est dans la grande salle numéro 04 , où ont été jugés Karim WADE et Khalifa SALL que se tient ce procés hors norme ; le premier d’une telle envergure au Sénégal.
C’est un procés d’une trentaine de djiadistes présumés. Un dossier tentaculaire avec trente deux (32) prévenus , tous des Sénégalais, d’hommes et de femmes qui répondent d’activités en lien avec le terrorisme.Parmi les prévenus; l’Imame NDAW en prison depuis deux ans; originaire de Kaolack a été condamné pour des prêches radicaux. Dans cette affaire,les prévenus sont soupsonnés ; chercher à mettre en place un réseau de djiadistes dans le territoire Sénégalais. Soupsons de passage en Syrie; pour l’un des prévenus.De financement d’acvités terroristes pour d’autres. D’après le parquet; des liens ont été établis avec le Boko Haram.L’un d’eux est présenté comme recruteur de djiadistes; les charges sont lourdes. Mais pour certains avocats ; le dossier est vide et mal libelé explique l’un d’eux.
« Les autorités veulent montrer aux occidentaux,qu’elles luttent contre le terrorisme.Mais la justice ce n’est pas de la politique ».
La cinquantaine d’avocats qui va défendre ces djiadistes présumés promettent en tout cas de soulever de nombreux cas d’exception et estiment que certains prévenus n’ont rien à faire devant le tribunal.
« Les charges retenues contre l’Imame NDAW n’existent pas ».
C’est un procés exceptionnel qui doit s’ouvrir sous l’oeil des défenseurs des droits de l’homme; qui demandent un procés équitable ».