Industrie-Papa Ibrahima DIOBAYE : « SENCRAIE, un projet de retour ».dsc01077dsc01082dsc01068dsc01065 est un projet de retour ».

Contrairement aux africains  qui ne veulent plus rentrer chez eux, Papa Ibrahima DIOBAYE, en quittant le Sénégal avait déjà quelque chose dans la tête. Raison pour laquelle, quand il est  revenu, il a créé une fabrique de craies dénommée « SENCRAIE »

Pour mettre sur pied cette société, il a bénéficié de l’office  français de l’immigration et de l’intégration (ofii), une subvention de démarrage de 4.591.699 frs CFA soit 7.000 Euros et  un accompagnement individuel  en expertise de 12 mois  assuré par le cabinet ALASS GROUP  également  financé par OFII, un montant de 899.973 frs CFA. Le coût total du projet est de 26.798 Euros et « SENCRAIE »  a créé 12 emplois.

Lors de sa tournée économique à Thiès, l’ambassadeur de France au Sénégal, SEM Christophe  BIGOT  a visité ce projet, dont il encourage l’initiateur. Il précise que l’OFII, a comme actuel dispositif  d’aide à la réinsertion qui est basé sur  3 niveaux  d’accompagnement : une aide sociale qui prend en charge  les premiers frais d’installation sur les 6 mois de la famille. Deuxièmement : une aide à la réinsertion  par l’emploi  avec un suivi de 12 mois. Et troisièmement : une aide à la réinsertion, par la création d’entreprise. Si les africains avaient suivi l’OFII, ils ne passeraient pas tout  leur temps  à vadrouiller  à travers les rues de France ou de s’entasser dans de vieux bâtiments, qui peuvent céder à n’importe quel  moment.

Dans ces débuts, « SENCRAIE » produit par an, 300.000 boites de craies de couleurs différentes ( bleu, blanc, jaune, rouge, vert et violet), contenant chacune 105 bâtons. Cette craie est fabriquée à base de plâtre et classée dans la catégorie des semi-lices. Son marché est ouvert à tous et Papa Ibrahima Diobaye lance un appel aux autorités administratives, municipales, aux magasins de vente de fournitures scolaires entre autres,  de s’intéresser à ce produit qui est le leur. Car au lieu d’aller s’en procurer ailleurs, mieux vaut consommer local. Frédéric DIALLO.

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