Les forces de l’ordre ont annoncé que l’homme interpellé possédait une arme à feu et de fausses cartes d’identité semblables à celles que le tueur a utilisées à New York.
Une semaine après l’assassinat «ciblé» dans les rues new-yorkaises de Brian Thompson, patron du géant de l’assurance santé UnitedHealthcare, la chasse à l’homme pour retrouver le coupable pourrait prendre fin ce lundi. Selon des sources policières citées par le New York Times, un homme de 26 ans est en ce moment interrogé par la police d’Altoona, dans l’Etat de Pennsylvanie, dans le cadre de cette enquête.
Selon CNN, il aurait été interpellé dans le McDonald’s de la ville après qu’un employé a remarqué qu’il ressemblait à l’homme figurant sur les photos diffusées par la police de New-York. Les représentants des forces de l’ordre ont également précisé qu’il possédait, lors de son interpellation, une arme à feu silencieuse et de fausses cartes d’identité semblables à celles que le tueur avait utilisées à New York, selon les premiers éléments de l’enquête. La police a envisagé l’hypothèse que le tireur ait utilisé un pistolet vétérinaire à long canon – normalement utilisé pour euthanasier les animaux – pour commettre le meurtre. Le suspect a ensuite été placé en garde à vue.
Mercredi matin à l’aube, le tueur s’est approché de Brian Thompson, et l’a abattu en pleine rue devant des passants, devant un hôtel de Manhattan, une scène filmée par une caméra de vidéosurveillance, consultée depuis par des millions de personnes. Brian Thompson devait alors participer à une conférence d’investisseurs dans le quartier des affaires de Midtown.
A ce stade, la police n’a fait état d’aucun mobile sur le meurtre. Les autorités n’ont pas non plus confirmé les informations des médias selon lesquelles les mots «delay» (retard) et «deny» (refus) – termes souvent utilisés par les compagnies d’assurances pour rejeter les demandes d’indemnisation – étaient inscrits sur les douilles trouvées sur les lieux.