« La politique de jeunesse de l’État est claire », d’après la ministre de la jeunesse, Néné Fatoumata Tall. Dans cette période difficile où la Covid-19 a beaucoup impacté les jeunes, notamment ceux du secteur informel, la recherche d’une vie meilleure pourrait se justifier. Dans son exposé d’hier, Néné Fatoumata Tall rappellera que « le phénomène de l’immigration clandestine n’est pas seulement propre au Sénégal. C’est un phénomène mondial et principalement Africain ».
Elle ajoute à cela la question sociale avec cette énorme pression que les jeunes sont en train de subir. La ministre considère également que les parents doivent être moins exigeants pour que ces jeunes ne pensent pas « qu’impérativement ils doivent disposer d’une situation sociale donnée, quel qu’en soit le prix ».
En outre, la ministre de la jeunesse a démenti l’information distillée selon laquelle « l’Europe est en train de régulariser des papiers aux concitoyens. Ce qui est totalement faux ».
Revenant à la politique de jeunesse de l’État du Sénégal, Néné Fatoumata Tall rappellera les mécanismes mis en place pour donner de l’espoir aux jeunes. Elle citera le financement de la délégation à l’entreprenariat des jeunes à hauteur de 57,8 milliards de Fr CFA. Pour les solutions à court terme, le président de la République a pensé à des réformes qui ont conduit à la disparition de certaines agences d’employabilité des jeunes pour donner place à d’autres telles que l’Anpej.
Pour terminer, le ministre de la jeunesse a annoncé le processus lié à l’accompagnement de 800 jeunes qui est déjà déclenché. Ils sont donc recensés et bénéficieront d’une formation et d’un financement pour qu’ils puissent s’armer d’un esprit entrepreneurial.