Découverte : Ashley MAHER  est une britannique, née au Canada qui joue du « MBalax californien ».

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De parents britanniques, Ashley MAHER  est née au Canada. Quelques temps après,  sa famille quitte cette zone glaciale pour s’installer à Los Angeles, elle n’avait que cinq ans. Vu le talent qu’on a vu d’elle ; on  peut dire qu’Ashley est innée chanteuse, car sa manie de chanter était manifeste et sa performance évolue jour après  jour. Elle écoute presque toutes les musiques, du classique au jazz, de la musique brésilienne, au Funk, au Pop entre autres.

Depuis le début de sa carrière, elle fait des recherches entre les mots, les mélodies et les grooves africaines. Bien qu’il existe un nombre infini de styles  musicaux à travers le monde, elle a choisi de croiser sa musque naturelle qui est le Jazz au Mbalax du Sénégal.

Son premier enregistrement, elle l’a fait à Londres et Paris avec des musiciens Camerounais, Ivoiriens, Maliens, Congolais, de Sud-Africains et Sénégalais. Mais au fil du temps avec  les résonnances musicales africaines qu’elle entend, le groove et le feeling de l’Afrique de l’Ouest, l’ont attiré. Après comparaison, elle s’est fixée sur le Mbalax. Elle va sortir bientôt un nouveau CD, qui est une fusion de mélodies occidentales  et de Mbalax, qu’elle surnomme « Mbalax Californien ».

Ashley a commencé la formation formelle à l’âge de seize ans et la plupart concentrée sur l’opéra en Italie pendant une année entière. Mais bien que sa voix ait été bien adaptée au répertoire classique, son âme n’a pas été engagée.

Toujours étudiante préparant un diplôme à l’Université de UC Berkeley, elle se produisait parfois dans l’une des classes de l’établissement, qui servait de  salle de répétition menée par C.K. Ladzekpo, un batteur Ghanéen. En ces moments, on dirait qu’elle avait été frappée par le soulagement, comme si dans chaque cellule de son corps, une bougie y était allumée. Et une épiphanie lui dit qu’elle avait trouvé son chemin, sa vie et sans hésiter elle a fermé les yeux pour plonger dans cette mélodie des mots et des rythmes.

Recevant son diplôme de l’université, Ashley s’est engagée dans un pèlerinage dans la scène globale « flourishing » de la musique de Londres. Elle a joint une bande panafricaine/jazz, durant deux années, voyageant avec des musiciens africains. Dans ses souvenirs,Ashley raconte qu’elle a été influencée  dans sa musique, par Youssou N’Dour, Baaba Maal, Salif Keita, Nusrat Fateh, Ali Khan et King Sunny Ade. Elle cite aussi, les chanteurs-compositeurs des chansons occidentales comme Paul Simon,  Peter Gabriel, James Taylor et  Joni Mitchell.

Ashley n’est pas seule, car son pied droit est le musicien Sénégalais Etu Dieng, l’ancien bassiste de Kiné LAM, qui est aussi compositeur, arrangeur  l’un des piliers du Mbalax moderne.

Depuis le bas âge il a participé à plus d’une cinquantaine d’albums de  Dial Mbaye, Makhou lebou gui, Demba Dia, Kine Lam, Mapenda seck, Oumar Ndiaye, Sidy ngom,Yaya Leleh entre autres. Il a partagé  la scène avec tous les grands artistes Sénégalais, comme youssou Ndour, Baaba Maal, Ismael LO, Omar Pene, Coumba gawlo SECK,souleymane faye etc..

Basé actuellement  aux USA, Il continue une carrière musicale plus intense, jouant de la world music, jazz et variétés. Il  contribue aussi à plus d’une vingtaine de projets musicaux(Nubuzz, MEtafour, Davekline band Ras band, Sahel, Eme And Heteru, Cheikh HAmala Diabate, Luci Murphy quartet) etc…A SUIVRE…

 

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