Communiqué de presse
Depuis Novembre 2016, lespropriétaires de maisons impactés par le projet du TER (Train express régional) partagent avec les concitoyens leurs craintes de se voir exproprier leurs biens dans des conditions auxquelles ils n’ont pas souscrits.
En effet, concernant l’indemnisation,le barème établi sur le foncier et le bâti par le comité ad hoc et validé par les décrets présidentiels a été systématiquement contesté par le collectif national. Ce dernier a également exprimé son rejet du PAR (Plan d’action et de réinstallation) qui ne tient aucunement compte des intérêts et préoccupations des impactés.
Toutefois, malgré les nombreux désagréments et le traumatisme psychologique déjà causés aux populations concernées,l’APIX persiste dans sa volonté de vouloir imposer ses conditions pour les exproprier de force.
C’ est pourquoi le bureau du collectif, dans un esprit constrictif et à traversplusieurs plaidoyers, a entrepris des démarches qui ont permis la tenue de deux rencontres :
– D’abord le 16 Novembre dernier, Monsieur le Ministre d’Etat chargé des affaires politiques à la présidence de la République Monsieur Mahmouth Saleh a reçu le bureau du collectif au palais en présence de Monsieur Mountaga Sy directeur de l’APIX et séance tenante, a téléphoné à deux reprises au Premier Ministre pour l’informer.
– Ensuite, le28 Novembre à la maison du TER à Rufisque, une délégation des bailleurs du projet (AFD / BAD) a rencontré les responsables du collectif pour reconnaitre les préoccupations légitimes de ses membres et à l’occasion manifester sa volonté de trouver une solution à la situation de blocage.
Considérant le statuquo et poursuivant l’exécution de son programme d’activité, le bureau du collectif national porte à la connaissance de ses membres et sympathisants du lancement de son nouveau plan d’action articulé en 2 points :
– Mobilisation sociale nationale, le Samedi 06 Janvier 2018 à Rufisque à 17h00mn
– Marche nationale de sensibilisation et d’information à Thiaroye Gare le Samedi 13 Janvier à 8h30mn
A ces rendez-vous, nous invitons les organisations des droits de l’homme, le Forum civil et tous citoyens épris de justice et de paix sociale.