« Aucun pays ne sera favorisé » pour organiser la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) en 2025 à la place de la Guinée, à laquelle elle a été retirée, a indiqué samedi à Alger le président de la Confédération africaine de football (CAF).
« Je peux vous assurer qu’il n’y a aucun pays en Afrique qui va être favorisé ou qui pourra faire pression à propos d’un autre pays », a déclaré le Sud-Africain Patrice Motsepe, lors d’une conférence de presse à Alger.
« Cela ne se produira pas », a martelé le président de la CAF, en soulignant que la perception qu’ont les Africains de son organisation s’avère « très importante ».
La direction actuelle de la CAF veut « bâtir un processus consistant à être justes, équitables et à traiter tout le monde sur un pied d’égalité », a-t-il poursuivi.
« Nous voulons donner leur chance à tous les pays. Ce qui est important à mes yeux c’est ce que pensent de nous les gens en Afrique, leur perception. Est-ce qu’ils pensent que nous agissons de manière juste », a insisté M. Motsepe.
La CAF a annoncé vendredi soir le retrait de la CAN-2025 à la Guinée « parce qu’en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ni prêts pour que la CAF puisse accueillir (la CAN) en Guinée ».
La CAF a réuni samedi à Alger son comité exécutif qui a commencé à recevoir les nouvelles candidatures pour la CAN-2025. Un responsable de la fédération marocaine a fait savoir samedi que le pays « envisage » d’être candidat.
Sans donner d’indications sur d’éventuels remplaçants de la Guinée, le président de la CAF a souligné: « ce que je peux vous assurer c’est que nous n’allons pas choisir un pays qui ne soit pas à un niveau adéquat pour remplir nos standards de qualité ».
A propos du Sénégal, organisateur de la CAN en 1992, M. Motsepe a rappelé qu’il l’avait organisé « avec un grand succès ». « J’encourage le Sénégal en partenariat avec d’autres pays et j’encourage chacun des 54 pays » de la CAF.
Interrogé sur l’Algérie qui pourrait être également tentée, il a assuré « prendre très au sérieux ce que la population en Algérie pense de la CAF, tout comme ce que pense chacun des pays africains de nous ».