Il a fallu 62 ans après l’indépendance pour que l’Assemblée nationale connaisse un véritable équilibre de la terreur ! Une stratégie militaire voire une doctrine élaborée à l’époque de la guerre froide, d’une part par l’Union soviétique et d’autre part par les États-Unis (et ses alliés au sein de l’OTAN) qui se frottaient et se provoquaient sans combattre car chacun de ces blocs disposait d’un arsenal nucléaire capable de détruite plusieurs fois la planète Terre. C’est le cas de l’Assemblée nationale à travers sa 14e législature entre le parti au pouvoir (83 sièges) et l’opposition (82 sièges) où l’on évite soigneusement de s’affronter à l’artillerie lourde. A
part quelques flèches du turbulent député Guy Marius Sagna qui n’a pas raté le ministre Mansour Faye lors du vote du budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, un département dont il était le patron avant de migrer vers les Transports terrestres, les Infrastructures et le Désenclavement. Le député de l’opposition l’accuse d’être la cause d’une perte de 50 milliards de francs sur une durée de 15 ans pour le pays pour avoir arraché la gestion de l’eau des mains de la Sde, qui proposait 285,9 francs le M³ pour la confier à Sen’Eau, une entreprise française qui demande 298,5 francs le M³ avec le coût du branchement encore plus cher avec 90.000 F pour la Sde contre 231.000 F pour Sen’Eau. Sans compter des factures d’eau hypersalées qu’inflige la Sen’Eau à ses abonnés pour une bien piètre qualité de service !
Le Témoin