« Quand les autorités ne vous donnent pas du travail.Si vous en trouvez, qu’elles vous laissent travailler »
Pour éviter de nouvelles confrontations avec les forces de l’ordre, les covoitureurs sont en train de s’organiser avec leurs avocats pour produire un document pouvant leurs permettre de circuler comme ceux d’Europe et des Ameriques.Ils ont organisé un point de presse pour dérouler leur planning et demander aux autorités de faire arrêter les exactions dont ils sont victimes.
Ils sont des centaines et des centaines à répondre à ce point de presse pour mettre en garde les autorités, qu’ils qualifient de malfaiteurs.Si les autorités ne donnent pas du travail et si vous en trouvez, qu’ils vous laissent travailler. C’est la question que ces chauffeurs leurs posent. Sachant les conditions dans lesquelles les Sénégalais sont confrontés, surtout la jeune génération qui n’arrive pas à trouver du travail.Pensez les aider pour qu’ils s’organisent, est dix mille fois meilleur, que de les mettre devant certaines situations . Ces chauffeurs qu’on tente d’exterminer, ce sont ces Allô-Dakar, Allô-Mbour, Tivaouane etc, qui garent leur véhicule dans un coin pour chercher client.Mais voilà au lieu de les organiser pour pouvoir gagner aisément leur pain, ces moribonds d’autorités tentent de les mettre au néant.Et cela ne passera pas, d’après ce qu’ils ont arrêté lors de leur point de presse.Ils soulignent d’être en ligne de mire et attendent que les intimidations de l’autre jour reprennent.Ils rappellent que le collectif veut créer une structure fédérative nationale comme en Europe et aux Etats Unis avec les taxis « Uber », qui permettent aux automobilistes de se faire accompagner par un ou plusieurs passagers en échange, d’une contribution aux frais d’essence et de péage. Cette nouvelle formule permet aux usagers d’économiser une certaine somme d’argent. Pour ce nouveau type de transport, le collectif demande à l’état de regrouper les acteurs du transport pour une concertation franche, afin de régulariser ce covoiturage qui vient soutenir le PSE tant souhaité par le président de la république du Sénégal.Le collectif est en train de travailler étroitement avec ses avocats pour parfaire un document qui sera soumis à l’appréciation des autorités pour une prise en charge de ses revendications.Le président de cette nouvelle structure routière s’appelle Ablaye Ndiaye « RIM » (Affaire à suivre)