CONTRIBUTION:Que retenir de lui le Sieur Moustapha Niasse ?
Le vieux loup est sorti de sa dormance sans même s’apercevoir de la situation critique du pays avec un hivernage qui inquiète, des marchés qui brûlent, des années académiques universitaires invalidées, une pénurie d’eau qui connait son acuité, une Tabaski qui hante le sommeil des « goorgorlous », Moustapha Niasse lui s’en contre balance ce qui l’intéresse c’est l’activité politicienne.
Et ceci n’est pas surprenant d’un homme comme lui.
Dans la forme ou le caractère dégradant de l’individu frôle le ridicule.
Celui dont l’image qui a circulé tenant une pierre pour défendre une cause, à laquelle il ne croyait guère, car le régime actuel de Macky Sall fait pire que son prédécesseur.
La vidéo ou il insulte ses frères de parti qui refusaient de vendre l’AFP disant « Aucun imbécile ne peut gâcher ça, aucun salopard ne peut gâcher ça »
Le débat a l’hémicycle ou il insultait ses collègues députés qui se battaient pour l’idéal de démocratie par ses mots « les vociférations, ni les imprécations, ni les comportements de sycophantes zélés ne pourront jamais perturber les travaux de l’assemblée nationale».
Ou alors devons-nous interroger à nouveau l’histoire avec sa célèbre gifle au défunt Djibo Leyti Ka ; voilà le soi-disant homme d’état que l’on veut nous peindre.
Et, qui se permet de critiquer l’opposition aujourd’hui,
Dans le fond ou de son incompétence répétitif à la primature. Cet homme fut deux fois prématuré 1er ministre du Sénégal, et a toujours été limogé, pour absence de vision et incapacité à entreprendre des réformes économiques.
En 1983 le Sénégal sortait de 20 ans de gouvernance Senghorien médiocre dont il fut acteur et qui a entrainé l’affaissement de toutes nos structures économiques, le nouveau Président élu de l’époque, Abdou Diouf avait voulu entreprendre une rupture économique en initiant la Nouvelle Politique Agricole (NPA) basée sur une organisation plus efficace du monde rural, une redéfinition des rôles des sociétés d’encadrement
Une plus grande efficacité dans la gestion des facteurs de production etc.., en même temps il avait initié la Nouvelle Politique Industrielle (NPI) tournée vers la promotion de l’exportation avec la levée des mesures de protection du secteur industrielle, la baisse des coûts de production, la lutte contre la fraude etc…
Ce que le 1er ministre Moustapha Niasse fut incapable d’assumer et de mettre en œuvre car allergique à la rupture et au progrès, il fut limogé après 26 jours.
En 2000 même son de cloche, le nouveau régime libéral suivant la volonté du peuple qui aspirait au changement, avait entrepris des réformes politiques économiques, sociales et institutionnelles, axées sur :
L’Affirmation du rôle du secteur privé comme moteur de la croissance économique
La réalisation d’infrastructures structurantes
La généralisation de l’outil informatique
La diversification de la coopération technique et financière etc.
Ce que le Sieur Moustapha Niasse fut encore, incapable et incompétent pour mettre en place les bases et les fondements de telles réformes ambitieuses et après 11 mois de cohabitation avec ce soi-disant homme d’état, il fut de nouveau limogé par maître Wade cette fois ci.
Aujourd’hui tous les sénégalais ont convenu que la 12eme législature dont Mr Niasse fut le Président a été la plus médiocre de l’histoire du parlement sénégalais, là où, nous nous attendions à de profondes ruptures dont il est allergique, ruptures allant dans le vrai sens de la séparation des pouvoirs.
Moustapha Niasse nous a offert un bilan de 156 projets de loi adoptés contre une seule proposition de loi, donc à travers cela, il conforte la mainmise de l’exécutif sur le législatif pour conserver uniquement sa pension de retraite « parle-alimentaire ».
Cette douzième législature sous la Présidence de Moustapha Niasse a juste et uniquement été le champion dans l’adoption des procédures d’urgence à caractère politicienne.
Et à attendre ses acolytes de l’Alliance des Forces pour le Progrès se glorifier d’avoir à la tête de leur parti de contribution l’AFP, un soi-disant HOMME d’ETAT, nous leur disons que vous faites la confusion entre l’HOMME d’ETAT et l’HOMME DE l’ETAT, votre mentor est un homme de l’Etat, car ayant depuis son parcours estudiantin bénéficier et profiter des privilèges de l’Etat du Sénégal sans jamais avoir eu à rendre service compètent à son peuple.
D’abord à travers les mouvements de la jeunesse socialiste qui a facilité ses études et grâce auxquels il est entré dans le cabinet du président Senghor, puis sa phase adulte ou sa vie a été entretenue par le régime de Diouf (étant ministre et premier ministre) et enfin, aujourd’hui Macky sall lui assure sa retraite dorée au parlement.
Aujourd’hui notre opposition est représentée par des hommes intègres et des partis politiques qui défendent la justice et l’intérêt du peuple, parmi lesquelles le Parti REWMI comme dans sa philosophie et fidèle à ses principes y joue un rôle toujours important.
ALY NGER FAYE
Coordinateur des
Jeunes de Rewmi Thiès EST