(Frédéric DIALLO)-SALY-Hôtel les Filaos: 4é jour et fin du séminaire sur l’atelier de renforcement des capacités des jeunes reporters en exercice dans la zone Ouest (Dakar et Thiès). Le thème choisi parle de l’éthique journalistique et droits de l’enfant:Quels regards des professionnels?
Du premier au deuxième jour de séminaire, le président du CORED,Bacary Domingo MANE a présenté « les défis et contraintes liés à la pratique journalistique »
.La faible connaissance des règles qui régissent la protection des mineurs dans la presse.Les multiples pressions subies par les journalistes (pression de la hiérarchie du journal , pression commerciale, commerciale , concurrence entre les journaux, tyrannie du bouclage , recherche de scoop etc).
-Comment protéger le jeune public des images et contenus violents?
Sur « Qui est journaliste? »Il a répondu clairement:que c’est celui qui sort d’une école de formation en journalisme dûment reconnue par l’état du Sénégal,avec comme diplôme une licence. Pour l’aptitude à cette corporation, il faudra passer par des tests devant un jury.
Toute autre licence d’une autre filière sera pris en compte.Ajoute-t-il!
CE QUE LE JOURNALISTE DOIT EVITER
« les fausses informations, fake news, erreurs journalistiques et manœuvres de désinformation, pourvu qu’elles soient révélées a posteriori et fassent controverse ;
les préjugés, quand ils sont racontés et non seulement assénés — c’est pourquoi on a pu parler en particulier des Protocoles des Sages de Sion comme d’une « rumeur » antisémite ;
la propagande, quand elle prend appui sur des histoires de vie, des cas exemplaires, des théories globales ;
le bruit, nouvelle de source incontrôlée qui se répand
Le Fait, C’est ce qui existe hors de nous et dont la perception dépend de nos sens ».
Actualité et Evènements récents.
« C’est l’année des Fallou », a dit une personne , qui faisait allusion aux deux meurtres survenus à Touba et Bargny, il y a quelques mois.
Rien que cette formule renvoie à une quasi banalisation des infanticides qui ont, un moment créer la psychose dans les familles sénégalaises.
Premier constat dans le traitement qui en a été fait : « décapité, tête emportée ». Selon une première version. Une seconde veut que l’enfant ait été égorgé, sans plus de détails sur les présumées mutilations.
Observation : sait-on combien de radios, journaux et télévisions se sont déplacées à Touba pour vérifier auprès des sources habilitées à donner la bonne version ? Y a-t-il un coupable interpellé ?
A Bargny, il s’agit du corps d’un petit garçon perdu de vue pendant des jours avant que son corps ne soit retrouvé. La suite est horrible ».
