(Par Frédéric DIALLO).
LA HAUTE JURIDICTION GAMBIENNE INCAPABLE DE STATUER SUR LES RECOURS DÉPOSÉS PAR LE PARTI DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
La haute juridiction Gambienne dit aujourd’hui incapable de se prononcer sur les recours déposés par le parti du le chef de l’état Gambien, Yaya Jammeh pour contester la victoire de son adversaire Adama Barrow à la présidentielle.
Elle justifie son incapacité à statuer sur cette affaire en raison d’un manque de juges .La cour n’est pas au complet, ce qu’explique son responsable. La prochaine audience ce sera donc en Mai 2017, largement après la fin du mandat du président dans neuf jours.
L’audience a été reportée car il n’y avait pas suffisamment de magistrats présents pour siéger à la cour suprême ce mardi. Cette juridiction est notamment composée de Sierra-léonais et Nigérians, ils n’ont pas fait le déplacement à Banjul cette semaine. Pour ce qui concerne les magistrats venant du Nigéria, Juffred Oniyama ; le ministre nigérian des affaires étrangères précise que l’accord entre les deux pays ne prévoit pas la présence de juges nigérians à cette période de l’année. Mais plutôt à partir du mois de mai. C’est cet élément juridique qui justifie ce report de cette session. Le président de la cour suprême demande toutefois, à chaque partie de résoudre le litige pacifiquement avant que la transition ne s’achève le 19 janvier prochain.
SI N’EST RIEN RÉGLÉ JUSQU’AU-BOUTISTE, QUE SE PASSERA-T-IL ?
Si Yaya Jammeh ne respecte pas ce qui est dit dans la constitution Gambienne, c’est la force qui va le lui imposer, lui qui est déjà en état de guerre. Car partout dans Banjul, des soldats sont en position de tirer, placés dans chaque coin de rue, attendent de recevoir l’ordre. Au moment où ses ministres, les gradés de son armée et sa population prennent la fuite. Il fait le guerrier, on verra bien, car Banjul est presque vide. Yaya Jammeh sait mieux que quiconque, qu’il sera arrêté, même si les chefs des états du Nigéria, de la Sierra-léone et Ghana arrivaient à le faire changer d’avis.
Yaya est à l’origine de beaucoup d’horreurs, il tuait les gens comme, il le sentait. Il sait que le moment de payer est arrivé…Il n’a plus d’issue. Qu’il utilise les armes iraniennes, qu’il se partageait avec les rebelles, les « à jeter » que lui ont fourni les chinois et les indiens, qu’il échangeait avec le bois du Sénégal. Il sait qu’il a échoué, car dans ses plans, il avait une ferme intention de créer du Djihadisme contre le Sénégal, qu’il n’a jamais gobé depuis la mort de Ansoumana Mané, dont il a hébergé la deuxième épouse et pris comme garde du corps les anciens rebelles de ce dernier.
QUE FAIRE AVEC YAYA JAMMEH, S’IL ACCEPTE DE LÂCHER PRISE ? « IL DOIT ETRE JETER AU MILIEU DE SES CROCODILES QU’IL NOURRISSAIT DE CHAIR HUMAINE ».
Même s’il lâche prise, les forces en présence, doivent attaquer ce misérable ; pour libérer le peuple gambien et divulguer tous les plans diaboliques que ce sanguinaire préparait. Du trafic humain à celui du bois du Sénégal. De la déclaration de la Gambie en république Islamique, à la création du Djihadisme avec un Khalife de « Mahmouda » un village de la Casamance situé à quelques encablures de la Gambie. C’est le moment où jamais.