Comme l’année dernière, la cybercriminalité s’est invitée au Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique. Le cyber espace en Afrique de l’Ouest est bien occupé par les terroristes, constatent les participants à ce forum. Dans le Sahel, des groupes armés parviennent à communiquer sur les réseaux sociaux. Ainsi, ils véhiculent à travers les plateformes telles que WhatsApp et Facebook, la propagande sur leur idéologie et leurs attaques terroristes. Ainsi le chef de l’État , Macky Sall a insisté sur les dérives du numérique qui constituent selon lui, une des menaces sérieuses à la paix, à la sécurité et à la stabilité des pays Africains. « Menace d’autant plus difficile à combattre qu’elles sont diffuses et protéiformes. Ainsi à la cybercriminalité classique s’ajoute la frénésie quotidienne des réseaux sociaux devenus une fabrique massive de Fake news et de manipulation. Le monde réel est à la merci d’un monde virtuel qui rend à haut débit, le radicalisme et le populisme, la haine et  la violence… » Ce qui est loin de la liberté d’opinion ou d’expression, car selon toujours le chef de l’Etat Macky Sall, droit et liberté riment toujours avec responsabilité. « Une liberté ne donne pas licence d’attenter au droit et la dignité d’autrui. La cohésion sociale et la stabilité institutionnelle d’un pays sont très importantes. C’est dire qu’il y a urgence à réformer les moyens de lutte contre la cybercriminalité. C’est la vocation de l’école de cybercriminalité qui est aujourd’hui à Dakar et qui a été mise en place avec la France. L’école travaille à former des experts. D’ailleurs les insulteurs publics le savent très bien. Ils sont retrouvés très vite… », dira-t-il. 

C’était lors de son discours à la cérémonie d’ouverture de la 8ème édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique qui se tient du 24 au 25 octobre 2022 au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) sous le thème « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté », en présence de plusieurs chefs d’État et de membres de Gouvernement ainsi que de dirigeants d’institutions internationales, non gouvernementales et du secteur privé

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